Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/278

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troupe, comme s’il n’y avoit pas des dieux qui voyent tout et qui sçavent tout, et qui ne laisseroient pas de la condamner comme coulpable, quand ses fautes seroient cachees aux hommes. Mais faudra t’il que l’absence de Charite soit cause que nous n’entendions point vostre histoire ? Dit Lernor. Je n’ay pas le courage de vous rien raconter, madame, respondit Lysis, mais il y a un remede à cela. Voyla Clarimond qui à par tout cherché des memoires de mes actions passees, et s’est deliberé de composer un livre de mes amours. Qu’il vous dise ce