Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/413

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mon ame qu’il ne faut pas que vous esperiez le prendre d’assaut. Je sçay bien que si vous y estiez entré une fois vous y mettriez tout à feu et à sang ; et vous saccageriez ma ferme constance. Il ne faut pas que je suive les banderolles de la follie, et que je me laisse aller aux pipeurs apasts qui me veulent prendre dans la nasse. J’ayme bien mieux costoyer un heureux rivage pour me voir quand je voudray à l’abry des mal’heurs. Jason et Medee qui estoient des personnes fort capables, continuerent long-temps leurs discours qui furent de pareille estoffe que ceux que vous venez d’oüyr. Si je les voulois escrire tous avec toute la suite de la comedie, ce seroit mettre un livre dedans un autre, et impor