Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/521

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

berger qui porta jamais houlette. Reçoy en ton escorce les divins caracteres qui composent le nom de ma belle maistresse, et endure aussi que j’y trace le reçit de mes ennuys, afin que tu les puisse monstrer quelque jour à celle qui en est la cause, lors qu’elle se viendra reposer sous ton ombre. Que puisse-tu grossir d’an en an d’une brassee, et que les lettres que tu portes s’accroissent avecque toy de telle façon, que nos vieux pastres les puissent connoistre d’une demie lieue sans lunettes. Voyla qui est fort beau à reciter, dit Clarimond, mais je ne pense pas que vous puissiez mettre tout sur cet arbre. Pourquoy non ? Repartit Lysis, j’ay leu un certain livre dans lequel il est parlé d’un