Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/57

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

p275

l’esprit, dit Lysis, és tu contant à cette heure ? Que si tu doutes de la dignité des deux soleils du visage de Charite, à cause qu’ils ne changent point de place, comme ceux qui courent par le zodiaque, apren que les choses les plus stables sont celles que l’on doit priser le plus. Toutes ces belles raisons n’empescherent pas que Clarimond ne se mocquast tousjours de Lysis, tellement que ce berger ne pouvant souffrir ses risees, serra son portraict de colere. Laissons là vostre deïté metaphorique, dit Clarimond, ce sera pour une autrefois que nous dresserons le plan de son temple. Je veux maintenant vous entretenir d’un discours plus necessaire. Mettons nous un peu en repos, je vous prie. Dés qu’il eut ainsi parlé tous