Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/582

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ayant leu les œuvres de Pasquier où il y a un sonnet contre ceux qui en parlant au roy usent tousjours du mot de vostre majesté, comme s’ils parloient d’une autre personne, et par ce moyen font tomber le royaume en quenoüille, il eut une semblable opinion, et jamais il ne fut d’avis de parler de sa majesté catholique dedans son epistre. Il disoit que quand il entendoit cela, il s’imaginoit que l’on parlast de la femme du roy, et que pour donner au roy un tiltre plus convenable, il luy en faloit donner un masculin, comme qui diroit, sire, puisqu’il a pleu à vostre rayon d’estendre ses faveurs sur moy, ou bien pour parler encore mieux, sire, puisque vostre pouvoir à daigné me regarder de bon oeil, je veux mourir au service de vostre pouvoir. Je suis