pour duppe. Ils s’imagineront qu’a la fin ils trouveront un mariage du berger Lysis avec la bergere Charite, suivant les reigles ordinaires de tous les romans, mais ils ne verront rien de semblable à cela. Il est certain que cela les trompera fort, repartit Philiris en sousriant, mais vostre mariage sera pour la suite de vos avantures que je descriray quelque jour. Ce ne sera que jusques à ce temps là que nous n’aurons point de lecteurs qui ne soient abusez. Je vous asseure neantmoins que la supercherie sera tousjours estimee fort grande. J’ay veu ainsi plusieurs faiseurs de romans, qui se venoient vanter à moy quelquefois, qu’ils alloient duper tout le monde, pource
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que le premier roman qu’ils feroient ne commenceroit que par la fin ; e