Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/633

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cordon. L’on vouloit mesmes qu’il m’en coûtast un chapeau, et l’on ne me rendoit point le mien. La loüange que l’on me donnoit m’eust esté bien chere. Je suis en fin demeuré tel que vous me voyez, et tel que je suis ayant apris la maison d’Amarille, j’y suis venu tandis que mon maistre est allé à la chasse avec tous les autres de sa compagnie. Carmelin ayant ainsi finy son discours auquel toutes les damoiselles avoient pris beaucoup de plaisir, Amarylle, luy dit, que veritablement s’il estoit ainsi qu’il fust venu en sa maison tout exprez pour la voir, elle luy avoit une obligation extreme, mais qu’elle s’imaginoit qu’il estoit venu plustost pour voir la nymphe Lisette, qu’elle avoit prise pour sa servante. Il ne respondit