Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/669

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d’amans qui ne me valent pas, ont faict toutes ces choses. Il est vray que pour tout cela ils ne sont pas plus estimables que moy, car ils n’ont eu que ces seules avantures au lieu que j’en ay eu dix mille : mais pourtant il ne faut pas que cecy me demeure a faire ; je veux cette nuict parler à Charite, et mettre tous mes efforts pour la tirer de la maison d’Oronte, aussi bien n’y est elle pas dignement à son gré. Elle m’a dit autrefois que l’on s’y mocquoit d’elle, et qu’elle y estoit en grande subjection. Si tu me sers en cette occasion, je t’ayderay en beaucoup d’autres. Il n’est pas de refus, dit Carmelin, mais si j’ayme le rocher que vous desirez, voudriez vous aussi entreprendre d’enlever une si grosse pieçe. Nous verrons, reprit Lysis,