Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/758

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Je vous promets, madame, continua Clarimond, que je leur feray bien trouver leur bon sens avant qu’il se passe peu de jours. Ils sont pour le moins d’aussi bon lieu que Lysis, et cependant ils ne veulent point proffiter en ce monde. Ils s’amusent à s’entretenir d’extravagances poëtiques, et d’autant qu’ils connoissent que vostre cousin est touché d’un mesme mal qu’eux, ils se plaisent en sa compagnie. Je vien de trouver un grand seigneur de ce païs qui m’a promis de fonder un hospital tout exprez pour les mettre ; ils y seront tres bien foüettez par charité, jusques à tant qu’ils changent d’humeur. Qu’il puisse avoir ce que son cœur desire ce bon seigneur,