Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/784

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m’entretenoit de cela à ce matin quand nous estions seuls, je luy ay reparty pour toute resolution que je sentois que j’estois un homme beuvant et mangeant, et non pas du lierre qui ne sert à autre chose qu’à mettre sur des cauteres. Il m’a dit là dessus que pour me punir du mespris que je faisois du lierre, les dieux me metamorphoseroient en cette plante, et qu’il voyoit bien que le personnage que l’on m’avoit donné en la resjoüyssance des vandanges en estoit un grand presage, veu que j’estois desja tout entouré des branches que je devois un jour avoir. En fin, ce dit il, c’est la metamorphose qui m’est la plus proche, et que l’on doit, ce dit-il, le plus esperer. Il ne songe