Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/873

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connû par toute l’Europe ; il faudroit avoir esté tousjours nourry avec les topinambous pour l’ignorer. M’ayant dit cela j’ay crû que je ne le devois pas quereller, et j’ay voulu monter icy tout aussi tost pour vous aprendre sa venuë : mais pource qu’il me suivoit de fort pres, je l’ay prié d’attendre au bas de l’escalier comme je croy qu’il y est encore maintenant. Vous verrez que c’est là quelque maistre foû, dit alors Clarimond. Ne dy point cela, repartit Lysis, faut il que tu sois encore venu ceans pour me faire du despit, et quereller tous les honnestes gens qui s’y trouveront ? Si ce Musardan est celuy que je pense, c’est l’un des plus braves hommes de ce siecle. Je m’en vay le recevoir sur vostre