Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/876

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à Hircan qu’il s’estoit fourvoyé, mais qu’il estoit heureux en son mal’heur puis qu’il faisoit une si bonne connoissance. Hircan le pria alors de monter sans ceremonie, et envoya un laquais mettre son cheval à l’escurie. Quand il fut dans la salle haute où le disné estoit preparé, il fut fort esbahy d’y voir tant de monde. Voila un homme qui vous connoit fort de reputation, luy dit Hircan en luy monstrant Lysis, c’est luy qui a leu les livres que vous avez faicts. Voicy donc le Musardan dont je parlois, dit aussi tost Lysis ; que je l’embrasse, que je le baise à la joüe : ha ! Qu’il est bien mon cher amy, bien qu’a la verité il ne parle pas de bergerie dans tous ses livres. Lysis l’accola

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en disant cecy, et Musardan luy rep