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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/142

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le bruit que fait la roüe d’un chariot quand il est trop chargé, où les crys de quelques oyseaux de proye qui se battent. Quant à la douceur des vers de Ronsard, elle ne pouvoit pas estre plus grande pour son temps. Chacun confesse que l’on luy doit l’honneur de nous avoir ouvert le chemin pour cultiver le langage françois. Ce que nostre adverse partie trouve encore a redire dans la franciade, c’est que toute nostre histoire y devoit estre inseree : mais ne void on pas que Ronsard avoit commencé de l’escrire d’un stile poëtique, de sorte qu’il n’y eust point eu d’inegalité dans la piece, quand elle eust esté achevee ? Que si Clarimond se plaint de ce qu’Hyante recitoit