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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/148

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et ce qu’il a allegué contre la Diane de Monte-Major, n’est guere de plus grand poix. Quand l’ordre y seroit troublé elle ne paroistroit pas moins agreable, et pour les fables et les enchantemens qui s’y trouvent tout cela est permis. Pour les bergeries de Juliette d’autant que je croy que c’est le premier livre que l’on a composé en France sur ce sujet, je suis obligé de le deffendre soigneusement. L’heureuse condition de berger à laquelle le ciel m’a appellé, m’y oblige. Je dy donc pour respondre à ce qu’a dit Clarimond de l’ouvrage d’Ollenix du Mont-Sacré, que si cet autheur ne parle point de la demeure de ses bergers et d’autres petites particularitez, c’est qu’elles sont inutiles. Que s’il faict que les filles prient les hommes