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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/160

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cela n’ayt point esté, c’est assez de faire voir que cela pouvoit estre. L’admirable avanture de la nymphe n’est pas à reprendre non plus, car dans les histoires recentes vous voyez que des magiciens de ce temps-cy ont faict de semblables choses. Pource qui est des fautes du langage, si quelque article est oublié un autheur n’est pas responsable des fautes de l’impression, et si l’on treuve quelques phrases gascones dans Lysandre, il faut avoir de bons yeux. En effect Clarimond ressemble à ce malicieux peintre qui representoit plustost les pieds du paon que sa belle queuë ; il ne dit que ce qui luy deplaist : mais il ne parle pas des choses qu’il ne sçauroit desapreuver. Que ne songe-t’il à ces duels qui sont si bien descrits ? Que ne prend il garde à ces responces naives