sert de celle d’Hermes, et des autres autheurs prophanes. Pource que dans la magie des anciens l’on invoquoit les planettes, et les autres divinitez inferieures, il en a parlé de la mesme sorte que si cela se pouvoit faire encore, et la sottise en est si grande, qu’il a suplié tout le monde de la luy pardonner, comme une faute qu’il avoit faicte en jeunesse. C’est dans son livre de la vanité des sciences que j’aprens cela : il s’est là desdit entierement. Clarimond à raison, dit Philiris, l’on ne luy peut que respondre. Quand Agrippa n’auroit pas creu qu’il y a des driades et des nayades, reprit Lysis, ce n’est pas à dire que je doive estre de son opinion. Ne me souvienne pas d’avoir veu tant de divinitez champestres, lors que j’estois changé en arbre. Vous ne le