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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/220

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et qu’il falloit vous tromper pareillement, si l’on vouloit vous complaire. Il falloit fleschir aux premieres violences de vos resveries, de peur de vous mettre en fureur si l’on vous resistoit par trop. Pour moy, j’ay esté celuy qui a tasché de vous desabuser le plustost, et vous l’avez bien peu connoistre : c’est en quoy j’ay donné des tesmoignages de cette amitié que je me suis vanté de vous porter. Faictes moy voir que j’ay bien pris mon temps aujourd’huy, et que vous ne voulez plus vivre avecque les erreurs qui vous ont jusques icy troublé le cerveau. Que faut-il que je fasse, dit Lysis ? Donnez moy donc du conseil, afin que je ne sois pas destitué de toutes choses. Je vous ay faict voir assez tantost les impertinences de