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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/222

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Pour l’histoire de Philiris, elle vous representoit un roman remply de douceur et de passion, tel que l’on le pourroit faire à la mode de ce siecle, donnant tousjours des noms de berger aux personnages que l’on y introduit. Quant aux œuvres de Polidor et de Rhodogine, c’est un exemple de ces fables que les vieilles content aux enfans, et de celles que j’appelle des fables italiennes, pource que les italiens les ont inventees. Straparole en a faict de la sorte en ses facetieuses nuicts, et plusieurs autres à son imitation. Pour les avantures de Meliante, elles sont à la mode des romans guerriers, et il ne faut pas oublier non plus, que Carmelin mesme voulant raconter sa vie, vous a donné un exemple de ces romans espagnols, où l’