Aller au contenu

Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/227

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

plus belles que les siennes, ils trouveroient tousjours que ce seroit de plus grandes preuves de vostre folie. Lysis resvoit profondement pendant ce discours, et son esprit n’estant pas si troublé que de coustume, les avertissemens de Clarimond ne luy estoient pas desagreables. Apres m’avoir privé de mes compagnons, luy dit-il, me voulez vous oster l’habit de berger ? Tant s’en faut que je vous aye osté vos compagnons, reprit Clarimond, que Philiris et les autres seront plus que jamais avecque vous, et seront eternellement vos amis : mais pour l’habit de berger, à la verité personne n’est d’avis que vous le portiez plus long temps. Si vous ne m’ostiez que cela, ce seroit peu, dit Lysis, mais

p540