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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/44

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qu’il n’en avoit rien receu, en fin ils s’accordoient à vuider leur differend par arbitres, et le peuple crioit qu’il estoit d’avis qu’ils en fissent ainsi. L’autre cité estoit toute en armes pour les diverses factions des habitans ; les uns se mirent en embuscade aupres d’un fleuve où les trouppeaux venoient s’abreuver, ce dit Homere, et comme deux pasteurs s’approchoient en joüant du flageolet ils se jetterent sur eux, et les ayant tuez emmenerent leurs bœufs et leurs moutons. Ce tumulte entendu les autres montent à cheval, et viennent combattre les ennemys. Vulcan fit encore sur ce bouclier, une moisson et une vandange avec quelques autres jolivetez dont je ne parle point : mais ne voila t’il pas une graveure bien descrite. Cela ressemble plustost à une vraye histoire qu’à une peinture, et de la sorte comme Homere le dit, il faut croire