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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/83

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en a une qui dit que de mesme que Tobie aveugle et destitué de tous biens, fut par le moyen de l’ange plus heureux que jamais ; ainsi ce pauvre amant dont elle parle, obtint de la felicité par le moyen de son page que Dieu suscita pour le secourir. Il est vray qu’Ollenix observe fort aussi la chronologie. Bien qu’il semble par toute sorte de raisons, que ses bergeries soient des choses aussi antiennes que la naissance de Jupiter puisque l’on ne vit plus en Arcadie de la sorte comme il dit, les belles histoires que ses bergeres racontent sont neantmoins faictes de ce temps, l’une à Venise, l’autre à Florence, et l’autre à Barcelonne,

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et il y en a mesme une si recente qu’elle est ar