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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/96

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viendront m’avertir que je ne doy pas parler de ce livre comme d’un roman vulgaire, et qu’il est remply de maximes d’estat qui l’eslevent au dessus des autres : mais lisez quelque livre qui ne traite que de science politique, vous y en trouverez cent fois d’avantage. Que si l’on a commencé d’estimer cettuy cy d’abord, c’est à cause que dans les autres romans l’on n’a pas accoustumé de trouver ces choses là en si grande quantité, et que les autheurs ne s’amusent qu’à descrire des passions amoureuses. Outre cela quelque autre discours que ce soit, seroit souvent aussi à propos que ceux que vous treuvez dans l’Argenis ; et je voudrois que l’autheur se fust plustost mis à parler des choses necessaires. Quand Arcombrote trouva Poliarque chez sa mere, ces