nouveau courage, aux heures de la tentation. Sa foi est affermie et il arrive plus facilement au recueillement. Tous les exercices religieux ont le même but. Ils sont importants et mêmes indispensables pour l’adhérent laïque, à qui ils rappellent continuellement la vraie signification de la vie. Ils détournent son esprit des tentations du monde et lui placent sans cesse devant les yeux le but suprême, qu’il doit chercher à atteindre.
Mais celui, qui a pris le chemin de la délivrance, qui s’est fait Bhikshou et ne vit plus que pour son développement moral et son propre perfectionnement, n’a plus besoin de ce secours.
Non ; le Bouddha enseignait que ces usages ne contribuent pas à la délivrance et qu’ils peuvent conduire au contraire à la superstition et à l’erreur.