Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/43

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Bouddhas des âges passés, et tous ont fait comme moi[1]. »

Le roi Souddhôdana se tut alors, le prit par la main et le conduisit au palais.

55. Le Bouddha ne désira-t-il pas revoir sa femme et son fils Râhoula ?

Le même jour, il alla trouver la princesse Yasôdhara, accompagné de deux de ses disciples[2]. Lorsque Yasôdhara le vit devant elle, dans l’habit des moines mendiants, elle ne put prononcer une parole, mais se laissa tomber à ses pieds et embrassa ses genoux, en pleurant amèrement.

  1. Dans les temps les plus lointains et dont l’obscurité échappe à l’histoire, il y a eu déjà des Bouddhas, lumières du monde, qui ont annoncé la Doctrine Libératrice. Car, de même que l’erreur, le péché et la souffrance sont toujours autour de nous, le salut est aussi toujours à notre portée. L’homme qui s’efforce sérieusement d’arriver à la connaissance et à la délivrance en a toujours les moyens. Chaque fois que la pure Doctrine menace de disparaître et que l’humanité est sur le point de s’abîmer dans les désirs sensuels et dans les ténèbres morales, un nouveau Bouddha paraît. Le dernier de ces Bouddhas, la lumière de notre âge, fut justement le Bouddha Gotama, dont nous suivons la Doctrine.
  2. Aucun membre de la Confrérie ne doit aller seul dans la demeure d’une femme.