Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/53

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quet de Mangos de Tchounda, qui appartenait à la caste des forgerons. Dès que Tchounda l’apprit, il accourut plein de joie et pria le Bouddha de venir prendre son repas, avec les Frères, dans sa maison. Le Bouddha lui fit connaître par son silence qu’il y consentait.

Tchounda, le forgeron, leur servit alors ce qu’il avait de meilleur : du riz, des gâteaux et du sanglier cuit au four. Lorsque le Bouddha s’en aperçut, il dit à Tchounda : « Tu ne donneras qu’à moi du sanglier, que tu as préparé, Tchounda. Les Frères auront le riz et les gâteaux. » Le forgeron fit suivant la volonté du Maître. Lorsque celui-ci eut mangé, il se tourna de nouveau vers Tchounda et lui dit : « Enterre dans une fosse ce qui reste de la viande, car à part le Bouddha, il n’y a ni sur terre ni dans les mondes célestes, ni parmi les Samanas, ni parmi les Brahmanes, les dieux ou les hommes, un seul être qui puisse prendre cette nourriture sans se nuire. »

66. Que signifiaient ces paroles ?