Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/58

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

vront fidèlement les préceptes d’une vie honnête, seront seuls à honorer et à exalter le Bouddha, comme il doit l’être. »

Il se tourna alors encore une fois vers ses disciples et dit : « Lorsque je serai mort, quelques-uns de vous penseront peut-être : la bouche du Maître est devenue muette ; nous n’avons plus de guide. Mais, vous ne devez pas penser ainsi, Frères. La Doctrine que je vous ai annoncée, et les préceptes d’une vie sans tache, que j’ai établis pour vous, doivent être vos guides et vos maîtres, quand je ne serai plus avec vous. »

Quelque temps après, le Bouddha éleva encore la voix et dit : « Frères, souvenez-vous toujours de ce que je vous ai dit : Tout ce qui naît est périssable. Efforcez-vous sans relâche d’arriver à la délivrance. »

Ce furent les dernières paroles du Bouddha. Son esprit s’enfonça dans les profondeurs de l’absorption mystique et, lorsqu’il eut atteint ce degré, où toute pensée, toute notion s’éteint et où la cons-