Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/67

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ce qu’on aime est une souffrance. Vivre avec ce qu’on n’aime pas est une souffrance. Ne pas obtenir ce qu’on désire est une souffrance. Être obligé de souffrir ce que l’on déteste est une souffrance. Bref l’existence comme être isolé (Individualité) est, par sa nature même, une souffrance.

Voici, Frères, la vérité sublime de la cause de la souffrance : C’est la volonté de vivre, le désir d’exister et de jouir qui conduit de naissance en naissance et qui cherche sa satisfaction, tantôt dans une forme tantôt dans une autre. C’est le désir de satisfaire ses passions, le désir d’une félicité individuelle, dans ce monde ou dans un autre.

Voici, Frères, la sublime vérité de la suppression de la souffrance : C’est l’anéantissement complet de la volonté de vivre, du désir d’exister et de jouir. Il faut les vaincre, s’en défaire, s’en délivrer, ne plus leur accorder de place en soi-même.

Voici, Frères, la sublime vérité du chemin qui conduit à la suppression de