Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

4o de ne pas mentir, tromper ou calomnier ;

5o de ne boire aucune boisson enivrante[1].

Ces Pantcha-Sila sont obligatoires pour tout homme qui veut être un adhérent du Bouddhisme.

106. Quel fruit recueille-t-on en accomplissant les cinq vœux ?

Celui qui les accomplit fidèlement sera honoré en cette vie de tous les braves gens ; il échappera à bien des douleurs et à biens des souffrances ; il aura une bonne conscience et vivra en paix avec ses voisins. Sa connaissance grandira et il renaîtra dans des conditions plus favorables. Celui qui observera les huit vœux un temps plus ou moins long, mais au moins tous les jours fériés de la semaine (Ouposâtha), obtiendra une récompense encore plus haute.

  1. Ce vœu, dans toute son étendue, n’est prononcé que par la Confrérie. Pour l’adhérent laïque, il signifie l’abstention de toute espèce de spiritueux. L’usage modéré du vin et de la bière est permis à l’Oupâsaka.