Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/92

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126. Y a-t-il de mauvaises actions qui doivent être expiées par plus d’une nouvelle existence ?

Sans doute ; de grands crimes exigent souvent pour leur expiation plusieurs existences successives, comme homme ou comme habitant des mondes obscurs.

127. La faute des parents est-elle punie dans leurs enfants ?

Non. Ce serait contraire à la justice éternelle. Personne ne souffre pour la faute d’un autre. Partout où il y a souffrance, il doit y avoir faute ; et partout où il y a faute, il y a aussi souffrance. C’est la règle de toute éternité.

128. Nous voyons cependant que les enfants ressemblent en général à leurs parents pour leurs qualités physiques et morales : que les bons ou mauvais instincts, la santé ou la maladie sont héréditaires aussi bien que la richesse

    lité se sont éteints dans le Nirvâna, que cessent la souffrance et la nécessité de renaître. C’est le but suprême que le sage regarde comme seul digne de ses efforts.