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Page:Soulié - Les Mémoires du Diable, 1838, tome I.djvu/209

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toujours mon père à en entreprendre de nouvelles avec lui.

— Oui, c’est étonnant ! reprit sa sœur.

Et Luizzi se répéta à lui-même ce mot : C’est étonnant !

La conversation en demeura là, et, le dîner ayant été servi, tout le monde y prit place. La sérénité commune était revenue. Le dîner fut court, parce que M. Buré partait immédiatement. Au moment de s’éloigner, il prit Luizzi et Félix dans une embrasure de fenêtre, et il dit au baron :

— Puisque je pars pour terminer une affaire à laquelle mon frère se croyait bien plus intéressé que moi, il finira pour moi l’affaire que j’avais entamée avec vous, monsieur le baron.

Les deux hommes s’inclinèrent, mais tous deux semblaient répugner à avoir à traiter ensemble.

Quoiqu’on fût en plein hiver, Luizzi sortit après le dîner pour se promener dans le parc. Il