— Quelle heure vous semble la plus convenable ?
— Ce sera celle que vous choisirez.
Après ces mots, elle fit au baron une de ces révérences avec lesquelles les femmes vous disent si précisément : « Faites-moi le plaisir de vous en aller. » Luizzi se retira. Tout le monde était à son poste dans le premier bureau. En reconduisant Luizzi, madame Dilois tendit la main à un gros rustre qui était près du poêle, et qui lui dit jovialement.
— Bonjour, madame Dilois.
— Bonjour Lucas, répondit-elle avec le même sourire avenant qui avait tant charmé Luizzi. Celui-ci trouva ce sourire sur les lèvres de la marchande au moment où il se retournait pour lui présenter son dernier salut ; le baton en fut très-sensiblement humilié.
En sortant de chez le marchand Dilois, Luizzi se rendit chez le marquis du Val. M. du Val n’était pas à Toulouse. Luizzi demanda madame la marquise. Le domestique répondit qu’il ne savait pas si madame était visible.