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Page:Soulice - Petit dictionnaire de la langue française, 1836.pdf/342

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MOUMOU

MORVEUX, euse, adj. et s. qui a de la morve au nez ; atteint de la morve.

MOSAÏQUE, s. f. ouvrage en pièces de pierre, d’émail, etc. de couleur formant des figures ; —, adj. 2 g. qui vient de Moïse.

MOSCOUADE, s. f. sucre brut.

MOSCOVITE, adj. et s. Russe.

MOSELLE, rivière qui prend sa source dans les Vosges et se jette dans le Rhin à Coblentz ; elle donne son nom à un dép. formé de la partie nord-est de l’ancienne Lorraine et de l’ancien Messin.

MOSQUÉE, s. f. temple des musulmans.

MOT, s. m. assemblage de lettres en une ou plusieurs syllabes pour exprimer une idée ; ce qu’on dit ou ce qu’on écrit en peu de paroles ; sentence, parole, remarque ; — à —, loc. adv. mot pour mot.

MOT-D’ORDRE, s. m. mot de convention pour se reconnaître.

MOTET, s. m. psaume, paroles de dévotion mises en musique.

MOTEUR, s. m. celui qui donne le mouvement ; —, trice, adj. qui imprime le mouvement (au propre et au figuré.)

MOTIF, s. m. ce qui meut et porte à faire une chose.

MOTION, s. f. proposition faite dans une assemblée.

MOTIVER, v. a. é, ée, p. alléguer les motifs d’un avis, d’un arrêt.

MOTTE, s. f. morceau de terre détaché du champ par la bêche ou la charrue ; portion de terre adhérente aux racines d’un arbre déplanté ; masse de vieux tan, ronde et aplatie, bonne à brûler.

MOTUS, interj. paix ! silence !

MOU, s. m. poumon de bœuf, de veau ou d’agneau.

MOU, adj. m. molle, au f. qui cède facilement au toucher ; qui reçoit facilement l’impression des autres corps ; fig. qui a peu de vigueur.

MOUCHARD, s. m. espion de police.

MOUCHE, s. f. petit insecte à ailes transparentes.

MOUCHER, v. a. é, ée, p. presser les narines pour en faire sortir les humeurs ; ôter le bout du lumignon d’une chandelle.

MOUCHERON, s. m. sorte de petite mouche ; bout de mêche qui brûle.

MOUCHETER, v. a. é, ée, p. faire de petites marques rondes sur une étoffe.

MOUCHETTES, s. f. pl. instrument pour moucher les chandelles.

MOUCHETURE, s. f. petites marques ; petites taches sur la peau.

MOUCHEUR, s. m. qui mouche les chandelles au théâtre.

MOUCHOIR, s. m. linge pour se moucher.

MOUCHURE, s. f. lumignon coupé d’une chandelle.

MOUDRE, v. a. irr. Ind. pr. je mouds, tu mouds, il moud ; n. moulons, v. moulez, ils moulent ; imp. je moulais, etc., n. moulions, etc. ; p. déf. je moulus, etc. n. moulûmes, v. moulûtes, ils moulurent ; fut. je moudrai, etc., n. moudrons, etc. ; cond. je moudrais, etc., n. moudrions, etc. ; impér. mouds, moulez ; subj. pr. q. je moule, etc., q. n. moulions, etc. ; imp. subj. q. je moulusse, etc., q. n. moulussions, etc. ; p. pr. moulant ; p. p. moulu, e. broyer, réduire en poudre ; fig. accable.

MOUE, s. f. grimace de mécontentement.

MOUETTE, s. f. oiseau de mer.

MOUFETTE, s. f. exhalaison pernicieuse qui s’élève des mines, des souterrains, des latrines.

MOUFLE, s. m. vaisseau pour exposer des corps à l’action du feu, sans que la flamme y touche.

MOUILLAGE, (ll m.) s. m. fond propre pour jeter l’ancre.

MOUILLE-BOUCHE, (ll m.) s. f. poire.

MOUILLER, (ll m.) v. a. é, ée, p. tremper, humecter ; rendre moite, humide et fondant.

MOUILLETTE, (ll m.) s. f. morceaux de pain longs et minces ; t. de mar. jeter l’ancre.