Comme tous les chefs-d’œuvre qui font la gloire des peuples, la Divine Épopée a eu, dès son apparition, des détracteurs violents et d’ardents apologistes.
Nous le disions, il y a peu de jours, au sujet de la préface du Gladiateur et du Chêne du Roi : « Ne parlons pas nous-même ; un libraire est toujours suspect en parlant des œuvres qu’il édite. » Écoutons les vrais organes de l’opinion littéraire, ceux de Paris, ceux de la province et ceux de l’étranger ; nous aurons une appréciation exacte de ce vaste poëme et de la révolution poétique qu’il vient de réaliser dans notre belle patrie. »
Un poëte, M. Jules Lefèvre, qui connaissait quelques fragments inédits du poëme de M. Alexandre Soumet, imprimait, il y a trois ans, dans son beau roman des Martyrs d’Arezzo, le passage suivant :