INNERVATION CENTRALE DES GLANDES
Glandes salivaires. — BociEronNTAINE el LÉPIXE (1875) avaient démontré que la faradisalion de l’écorce cérébrale, et en parieulier du gvrus sigmoïde, fait sécréter les glandes sous-maxillaires comme les glandes parolides el sans doute les glandes sub-linguales, bref, toutes les glandes saliraires (1), quand elles sont en connexion normale avec le système nerveux. L’effet de celle faradisation du cerveau sur les glandes sous-maxillaires et sur les glandes parotides est à la fois direct el croisé, mais l’action directe avail, dans quelques expériences, élé trouvée plus faible. L’hypersécrétion de Ja salive sous-maxillaire a encore élé provoquée par la stimulation électrique de la « circonvolution située en avant de Ia partie antérieure du gvrus et qui se confond quelquefois avec lui », ainsi que par celle de « la portion supra-orbitaire qui aboutil aux lobes olfactifs » ; il en fut de mème, dans deux cas, de l’excitalion des 1"° el IT° circonvolutions externes. Pour ces savants, le terriloire cortical en rapports fonctionnels avec la sécrétion salivaire s’élendait des régions antérieures des hémisphères jusqu’au centre du facial de HirziG inclusivement(fig. 12). KÜrz et BRAUx avaient aussi observé qu’une excitation de longue durée portée sur cette région provoque une forte contraction des muscles de la face accompagnée d’une forte sécrétion de salive.
Des premières expériences inslituées par W. BECHTEREWCLN.MisLawski, sur des chiens curarisés, Ltouchant l’influence dr l’écorce cérébrale sur la sécré-Lion salivaire (2), résulte que la partie de la IV* circonvolution primitire (circonvolution sylvienne siluée au-dessus et en avant de la scissure de SYLNITS est le point dont l’excitation a le plus d’eflicace sur la sécrétion de la glande sous-maxillaire(fig. 10, p. 954). Ainsi l’application de courants relativement faibles sur ee point provoque une sécrélion salivaire ; portés sur d’autres régions de l’écorce, les mêmes courants restent sans ellet. À cet égard on Cr) BocueroxTaixe. Étude expérimentale de l’influence exercée par la faradisation de l’écorce grise du cerveau sur quelques fonctions de la vie organique, L 1, 161-163. (2) Üeber den Einfluss der Hirnrinde auf die Speichelsecretion. Neurol. Centralbl., 1888. 553-6.
