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Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/132

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LE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

donne plus de vigueur ; un sang plus léger et plus froid donne à la fois plus de sensibilité et d’intelligence (xisdnrmwepor καὶ νοερώτερον). La même différence s’observe dans les animaux qui ont une partie analogue au sang, c’est-à-dire dont le liquide correspondant est l’analogue

du sang (ἀνάλογο» ... πρὸς τὸ aux). C’est ainsi que les abeilles (p£rrx), et les animaux de cette espèce, sont par nature plus intelligentes que beaucoup d’animaux qui ont du sang ; et, parmi ceux-ci, ceux dont le sang est froid et léger sont plus intelligents que ceux dont le sang est tout le contraire (+4 ΦΨυχρὸν ἔχοντα αὶ λεπτὸν αἷμχ φρονιμώτερα τῶν ἐναυτίων écris). Mais les mieux doués à cet égard de tous les animaux (äp :o1x) sont ceux dont le sang est chaud, léger etpur : ces êtres se distinguent à la fois par le courage et la pensée (äpa γὰρ πρές τ́ ἀνδρείχν τὰ τοιαῦτα καὶ πρὸς φρόνησυ ἔχει καλῶς). ARISTOTE parle encore de différences semblables observables entre les parties supérieures et inférieures du corps, entre le mâle et la femelle, entre les parties droite et gauche (1).

La chaleur se confond avec le principe de la vie dont le siège est dans le cœur :

« Lorsque le poumon se durcit chez les uns, et les branchies chez les autres, ici les branchies, là les poumons se desséchant avec le temps, et, devenant terreux, les animaux ne peuvent plus mouvoir ces parties, ni les dilater ni les contracter. Enfin l’affection continuant à augmenter, le feu s’éteint (xxrauapziverer ro nüp). C’est là ce qui fait que dans la vicillesse les moindres accidents suffisent pour causer rapidement la mort. Car la chaleur est alors très faible, parce que la plus grande partie en a élé cxhaléc pendant une longue vic par la respiration : à la moindre exagéralion fonctionnelle du poumon, la chaleur s’éteint très vile. De même que s’il y avait dans cette partie une flamme infiniment petite et faible, le plus léger mouvement suffit pour l’étcindre. Aussi dans la vieillesse la mort est-elle sans douleur (àtù καὶ ἄλυπός ἐστιν ὃ ἐν t& yépa Oéværos). La mort arrive sans qu’on éprouve aucune affection violente ; la délivrance de l’âäme sc fait sans même qu’on la sente le moins du monde. Dans toutes les maladies qui durcissent le poumon, soit par des tubercules (gôuasv), soil par des sécrétions ou par un excès de chaleur morbide, comme dans les fièvres, il se produit une respiration fréquente, parce que le poumon ne peut ni se dilater suffisamment en s’élevant ni se contracter. Enfin, lorsque les animaux ne peuvent plus du tout accomplir ce mouvement, ils meurent en rendant un souffle (aronvei- σαντες (2) ».

Après le poumon, le foie est, suivant Aristote, l’organe le plus vascularisé. Quoique le foie passât pour l’organe central de la partie inférieure de l’âme, ceux-là étaient dans une erreur complète, disait le Stagirite, qui soutenaient que la bile doit servir à la sensation (tir géo τῆς χολῆς (0) Ρο ραγί. απίπι., [, 1. πρὸς τὸ θῆλυ αν τὸ ἄῤδεν... τὰ δεξιὰ πρὸς τὰ ἀριστερὰ τοῦ σώματος. (9) 0ο γοορί»., ΧΥΠ.