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Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1546

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LE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

jusqu’à un certain degré, l’ail intervient cflicacement à la place de ces deux organes. Enfin la sensibilité tactile peul, toujours quant à l’activité motrice adaplée à certaines fins représentées dans le cerveau, étre suppléée par le sens musculaire du labyrinthe, ou tonus labyrinthique, e réciproquement£.

Olfaction.— On ne doil pas comparer les cellules de la muqueuse de l’organe du gout aux cellules olfactives de fa muqueuse de l’organe de l’odorat. Les cellules du goût (Geschmuckssellen) ne sont pas des cellules nerveuses demeurées à la périphérie : ces organites périphériques (papilles de la langue, ete.) du sens de la gustalion représentant des manières de cellules épithéliales qui jouent sans doute un rôle analogue à celui des cellules ciliées de l’organe de l’ouïe. Les fibres nerveuses gustatives se terminent librement dans et entre les « cellules du goût » (fibres nerveuses intrabulbaires et inlerbulbaires) comme les prolongements périphériques des proloneurones sensitifs des vertébrés se ramifient librement dans l’épithélium cutané et muqueux (x).

Les fibres du /ractus olfactorius ne se myélinisent chez l’homme qu’après celles des faisceaux sensilifs des circonvolutions centrales, ce qui s’accorde avec le fait que les racines postérieures de la moelle. épinière se développent plus tôt que les fibres des bandeletltes olfactives. Les racines ou faisceaux du nerf olfactif se terminent partie dans le lobe frontal (Strnhirn), partie dans le {uber olfactorium, partie dans la circonvolulion olfactive interne ainsi qu’à la base ou aux régions inféro-anlérieures du gyrus fornicatus dont on connait la structure histologique spéciale, caractérisée par une seule couche de cellules nerveuses, la plupart fusiformes. La partie principale de la racine externe olfaclive est en rapport avec la cérconvolution en crochet où elle s’arborise dans un lerritoire de siruclure aussi particulière, caractérisée par une couche de grains (Aôrnerschicht).

FLécusiG ne saurail encore dire quelle est l’étendue de la sphère olfactive du gyrus uncinatus, sphère siluée Lout à proximilé du noyau amygdalien et que de nombreuses connexions fibrillaires relient à ce noyau. De celte sphère partent de puissants faisceaux qui se rendent à la corne d’Ammon el à la fascia dentata. Ges faisceaux ne sauraient être considérés comme appartenant à la couronne rayonnante, c’esl-à-dire comme QG) V. G. Rerzus. Die Nervenendigungen in dem Geschmacksorgan der Süugethiere und Amphibien. Biologische Uulersuchungen. N. L.. 1893, IV, 19 sq. Tal. 1x : Die Nervencndigungen in deu Zungenpapillen der Säugcthicro, Amphibien und Seluchicr. Cf. vu, vin, x.