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Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1594

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LE SYSTÈME NERVEUX GENTRAL

protoplasmiques les fonctions propres et exelusives des cylindraxes, élémonts de son réseau nerveux. La formule synthétique de ces nouvelles connexions est due, dit-il, à Ramon Y Casa, qui la résumée sous le nom de polarisation dynamique des éléments nerveux. Ainsi, la direction du courant nerveux, pour Loules les catégories de cellules nerveuses, n’irail plus du prolongement cylindraxile à la cellule, mais du prolongementpro-Loplasmique à la cellule et de celle-ci au cylindraxe. « Ces nouveaux concepts tendraient, déclare GorGi, à apporter unc révolution dans la manière de considérer la significalion des différentes parlics constilulives des cellules nerveuses (1). » 11 n’admet pas que, « pour les besoins de la théorie de la polarisalion dynamique », on fasse des prolongements protoplasmiques, d’une longueur exceptionnelle, des fibres cylindraxiles les plus typiques, celles des nerfs périphériques de la sensibilité générale. Enfin, peut-êlre importuné du bruit que fait le triomphe de la doctrine de la transmission nerveuse par contiguité, et non plus par conlinuilé, GoLci rappelle aux triomphateurs qu’il a, depuis longtemps, signalé l’existence d’un « mince revêtement, vraisemblablement de nature neurokératinique, ayant la forme d’un réseau ou d’une couche continue », s’étendant non seulement sur le corps cellulaire, mais sur ses prolongements, surtoul proloplasmiques (2). L’existence de ce revêlement, s’il était véritablement de nature neurokératinique, devrait, remarque Gozcr, être un obstacle, et non des moins significatifs, de par son action isolatrice, à l’admission des « prétendus courants nerveux par contiguiïlé ». (1) G. Goucr. Sur l’origine du quatrième nerf cérébral (pathétique) et sur un point d’histur’hysiologie générale qui se raltache à cette question. Arch. ilal. de biol., XIX, 1893, p. 453 sq. Cf. C. Gozcr. Untersuchungen über den feineiren Bau des centralen und peripherischen Nervensystems. léna, 1894. — Küzuken (*) s’esl déclaré pour la seule conduclion cellulifuge de loutes les collatérales des axones :

1. Les cellules nerveuses élaborent les excilalions reçues el les propagent par leurs axones dans la direclion cellulifuge.

2. Les élals transmis par les axoncs ne se propagent jamais par des fibres encore enlourées de myéline, mais uniquement par les terminaisons amyéliniques des axones ou par des cylindraxes amyéliniques.

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3. Ces transmissions nerveuses onl lieu en partie directement au corps cellulaire, en parlic indireclemen £ par les prolongements dendriliques.

4. La preuve d’une conduction cellulipèle par les collalérales n’a pas encore élé adminisirée, non plus que celle d’une conduction cellulifuge par les dendriles. (2) Cf. Tinécir. Come si comporta lo stroma neuro-cheratinico delle fibre nervose del moncone periferico di un nervo reciso e nel cadavere. Annali di fren., 1896, vol. VI. Moxpixo, L. Saca, GaTraxt, PErnonx, clc., ont constaté, après Gorcr, que la neurokéraline est disposée sous forme de cônes où d’enlonnoirs sur cerlains nerfs, entre le cylindraxe, la myéline et la gaine de Seuwaxx, el forme une spirale continue.

(7) Handb. d. Gerebclehre d. Menschen, 1890, 6DG.