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Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1801

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ANTIQUITÉ

1585

— La nalure ot les différents états de lu sensation et do la pensée (seule el même chose) dépendent d’une certaine crise du corps. Doctrine de l’aliénation d’esprit, 84 : 226. — Théorie des émotions. Chaque sens n’est qu’une sorte de loucher ; les divers sens ne sont que des variélés du toucher, 85, — Mécanisme de la sensation et de la perception des figures (schémas) qui se délachent continuellement des objets. La seusalion, el parlant ln connaissance, c’est le contact des atomes psychiques de l’âme avec les choses par l’intermédiaire de ces figures où images, 86. — La constitution des atomes détachés des dillérents corps correspond à celle des organes spéciaux des sens (le semblable n’est connu que par le semblable). Les « scusations » qui, par défaut d’analogie et de correspondance, ne sont point perçues par les sens demeurent inconnues de l’homme, sinon d’autres ètres possédant plus de sens, 86. — Vision, Audition, 87. — Les couleurs. Les saveurs. Propriélés suhjeclives des corps. Caractère ahsolument subjectif de la qualité des sensalions, 88. — Unité d’origine de la sensation et de la pensée, 89. — Point de commune mesure entre une sensalion, une idée. et la nature propre de la cause de ces phénomènes. Constance el généralilé des rapports. Néant de la foi du genre humain aux sensations et au monde d’illusions qui s’en dégage, 90. — Fécondilé des idées des atomistes en résultats d’un caractère vraiment scientifique pour l’éducation ct la réforme de l’esprit humain Lucrëcr, Gassent, Descautes, Newrox, Bovse. Huue ct Kaxr, 91-92. — Causes du sommeil, de la léthargie et de la mort. 93. — Profession d’alhéisme. 94 : 98. — Absence de fins, de cause finale et de raison dans l’univers. Ni hasard, ni contingence dans la nature : Loul résulle avec nécessité d’un délerminisme universel, 94-95. — Lurrace el les causes finales, asile de l’ignorance. Critique scientifique de la connaissance ; limiles de la science, vraic dans ces limites, 96-99. — Le sceplicisme et la science. Paoraconas d’Alxlère, Mérnoboaz, Proraconas, Autsrirre de Cyrène et les CYnÉNAÎQUES, 97. — L’ancienne philosophie loul entière foncièrement athée, 98. — La science grecque et les conceplions anthropomorphiques de L’univers. BueuLe, E. pu Bors-Revmoxb, gg-100. — Éénie scientifique des physiologues ioniens. De Tuai.Ës k ARGnELAËS (vire-ve siècle), 101.

Prarox, 101-104. — Doctrine des parties et du siège des dmes. Rapports anatomiques et physiologiques de l’encéphale et de la moelle épinière, 102. — Les veines et les ligaments fon office de nerfs. 103. — Physiologie générale, 103-104.

HivvocraTE cl les HivpocnatTisres. 104-109. — Nalure humide el froide de l’encéphale, de ses enveloppes el de ses canaux conducleurs, 104% ; 123-128. 148, 159. — Le cerveau comparé à une glande : il en a l’aspeet (blanc ct friable) et l’office, 104-105. Rapports du sang avec l’intelligence. Le ventricule gauche du eœur. Originé de la doctrine des esprils animaux. 100. — La moclle épinière provient du cerveau. Symplomalologic des afleclions nerveuses el mentales dérivées des lésions cérébrales, 107. — Traité de la « maladie sacrée ». Localisation des fonctions intellectuelles et morales dans le cerveau. C’est l’air qui donne l’intelligence au cerveau auquel des veinules l’apporlent direclement. Doctrines d’AxaxiMExE el de Diocixe d’Apollonie, 108 ; 445. — Ni le diaphragme, ni le cœur nc participent aux fonelions de l’intelligence, 108-109.

Aristote, 111-248. — Résumé de la doctrine d’Arisrore sur les fonctions du cerveau. Le centre psychique. le principe el le siège des sensalions et de l’intelligence, ce n’est pas le cerveau, qui ne soulient aucun rapport fonctionnel avec les organes des sens el la moelle épinière, c’est Le cœur. Le cœur. — SaxG. POUMOX, FOIE, RATE, 112-115. — Physiologie du cœur, siège du principe de ki chaleur el de la vie, et des poumons. Le degré de chaleur et la nature du sang dominent loutc la sic de relulion des animaux qui possèdent celle humeur et les distinguent de ceux qui n’en possèdent pas. 112-115 ; 237. — L’intelligence diflère chez les différents animaux avec la composition du sang, 119-116. — Le foie et la bile ; la rale. Aclivilé hémalopoélique du cœur, 117 ; 161. Le cerveau, 115-130. — Organe de réfrigération du cœur. Proporlions, dimensions, silualion : composilion élémentaire, 113. — Les fonctions psychiques dépendent d’un rapport favorable entro l’intensité de la chaleur du cuur el l’humidité réfrigérante du cerveau, d’où les dimensions relatives du cerveau dans la série animale el suivant les sexes. Le plus intelligent des animaux. L’homme, doit donc posséder le plus grand cerveau, le plus humide etle plus froid, condition de l’équilibre organique au regard du cœur. Les animaux qui n’ont pas de sang, ni par conséquent de chaleur, n’ont pas de cerveau, L’encéphale lui-même n’a de sang chez aucun animal ; il n’a point de veines : il est froid. Seule, la méninge vascularisée (pie-mère) est sillonnée de veinules provenant de la grande veine el de l’aorte, 118 : 123. — Analomic comparée du cerveau el du crâne. Les ventricules. Canaux conducleurs se rendant à l’encéphale. Nature contraire du cerveau el de ln moclle épinière. organes exsangues, 11495 147, 208. 280. — Insensibililé el inexcitabilité absolue de la moclle et du cerveau, 120 : 129.— Le cerveau et les yeux des céphalopodes, 141 : 208. — L’encéphale se développe immédiatement après le cœur, 122. — Les yeux el le cerveau, 123. Le cœur et le poumon, plus chauds et plus sanguins chez l’homme que dans tout autre animal, onl déterminé la grandeur extraordinaire du cerveau, 124.

— Les os du crâne et les sulures, 124-146. — Raisons tirées de l’annlomie comparée tendant à expliquer ec que dil ArisToTE d’un espace vide silué à l’occiput, 126. — Anisrore à dù confondre l’écorce avec la méninge vascularisée (pie- mère) : il a considéré la substance blanche du centre ovale comme le cerveau el, comme il durcisait les cerveaux pur la cuisson. il n’a pu observer les artères de cette sublance, 127, — Traditions de doctrines el de lechnique anatomique des médecins hippocratistes chez ARISTOTE, 125-128. — Opinions d’AnisToTE sur le cerveau de l’homme dérivées de l’étude des