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Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1847

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ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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gralions organiques » de Mosso. Le sommeil, comme phénomène psychique, ne modifie pas exwenlicllement la lempérature du cerveau, 1254-55. — Quantité de chaleur « presque négligeable » duc aux processus psychiques. Critique de cello interprétation arbitraire des phénomènes, 1279-70 ; 1281.

— L’activité cérébrale et la lot de la conservation et de la transformation de l’énergie. Nature de l’action des narcoliques suivant Mosso, 1256-57. — La thermogenèse d’un organe, du cerveou en l’espèce. ne dépend pas directement de sa circulation mais de son chimisme, 1978. — Abaissement de la température inlerne du névraxe après excitation périphérique des nerfs. Cas de refroidissement du cerveau durant l’uclivilé mentale, Nerfs vaso-motcurs du cerveau, Expériences de Kirsow sur les changements de la pression du sang sous l’influence d’excitalions psychiques diverses ; seul, le ton affectif des sensations pénibles s’est manifesté dans les courbes de pression oblenues avec le sphygmomanomèlre de Mosso, 1479. — Varialions thermiques, constatées par Mosso, de l’écorce cérébrale durant l’accomplissement de mouvements volontaires ou provoqués des extrémités (hommes, singes, chiens), 1280-81. — ‘lhermogenèse cérébrale observée chez l’homme au cours des processus psychiques conscients el inconscienls. Les processus psychiques et In conscience. Obhservulion de 1. Parodi, 1283 83. — Résullats positifs des dernières expériences de Mosso. Développement de chaleur dû aux ATTNES chimiques de la substance nerveuse lns la phase stalique, non dynamique, de son aclivilé, 1284.

Circulation cérébrale. — Queslion de l’innervalion vasculaire du cerveau, des arlérioles de la pic-mère et de l’écorce. Elude du Lissu élastique de la paroi des arlères cérébrales. Tnirre, 1284-86.

— Hypothèse d’un mécanisme automatique de régulation locale de la circulation en rapport avec les variations locales de celtc activité fonctionnelle. Roy el Suennincrox. Mécanismes intrinsèques, extrinsèques, elc., 1286-87. — Travaux de L. Hue et Baxriss sur la circulalion cérébrale. Résullats négatifs touchant l’existence de nerfs cérébraux vaso-molcurs ou d’un mécanisme vaso- moleur local quelconque : l’irrigation artériclle du cerveau purement passive. Recherches histologiques de L. GuLiaxb, 1285-88.

— Résultats positifs des travaux de Gavazzaxi pour l’étude de la circulation cérébrale : fibres vaso-constriclives et vaso-dilalatrices du sympathique cervical concourantà l’innervalion des vaisseaux cérébraux, 1288-89. — Démonstration analomique de nerfs vaso-moleurs des artérioles de la pie-mère : OsensTEINEN. Epuisement rapide des nerfs vaso-moleurs du cerveau. Parésie partielle de la paroi des pelites artères cérébrales dans les maladies chroniques du cerveau, de la paralysie générale, 1289-90. Les fonctions du cerveau et les échanges organiques. — Recherches de l’équivalent physicochimique des phénomènes psychiques. Influence du travail intellectuel sur les échanges. llislorique, 1291-94. — Conceplion de l’événement psychique ct des « acles physiologiques » du cerveau suivent Bezwoxno. Conscience. Volonté. Mémoire et associalion des idées. Le cerveau simple commutateur : son aclivilé consciente ou inconsciente n’exige que des lransformations minimes d’énergie. L’office des centres nerveux n’es pas do produire des forces, mais d’en varier le point d’application « utile », 1295-96. — Influence des racines spinales postérieures sur l’excitabilité des racines antérieures. Brr.-Moxpo ct Ovni. l’omastinr, 1296. — Crilique de l’hypothèse psychologique de Bermoxno, 1297. — Action trophique du système nerveux central et du cerveau en particulier sur les Lissus de l’organisme. Loi fondée sur les résultats de la physiologie et de la pathologie expérimentales. Rapport entre l’aclivilé des échanges ct les sensalions, le sommeil, etc. ; le système nerveux régulateur des combuslions des tissus et de la température, 1298-99. — Expériences de BeLsoxpo sur la diminution du poids el l’élimination de l’azoto chez les pigeons décérébrés et normaux durant le jeûne. Influence exercée par les hémisphères cérébraux, par l’intermédiaire des centres du mésencéphale, sur les échanges du corps lout entier, en parliculier sur la destruction des albuminoïdes, que la conscience exisle ou non, 1300-38.

— Solutions possibles du problème des rapports des fonclions psychiques avec les autres phénomènes biologiques. Loi physique de la conscience d’Henzex. Théorie de Buxcr : L’événement psychique, accasion, non cause directe, du processus de cet ordre de faits. Les progrès futurs de la cylologie ne sauraienl résoudre le problème considéré, 1304.

THÉORIE DES ÉMOTIONS. LA DOULEUR. LE RIRE ET LE PLEURER SPASMODIQUES. 1. Douleur. Thermoesthésie. — La douleur n’est pas une sensalion ; c’est un mode de la sensibilité générale, une qualité du lon affectif loujours associé à chaque sensation ou sentiment. Point d’organes périphériques ou centraux. de nerfs ni de sens spécifiques de la douleur. Quoique centrale, loujours localisée à la périphérie. Existence d’une douleur de cause centrale. Ilistorique. 1305-6 ; 1321-23. — Observation d Evinaru, 1306-73. — IL n’y a point deux voies dislinctes dans la moelle, l’une pour les sensations de douleur et de température, l’autre pour les sensalions de contact. Outro la voic Rrecte. les sensalions lacliles suivent une « voie de sommalion » ; douleur et plaisir, symptômes de phénomènes de sommation d’excitations perçues par lo télencéphale. Brauxis, Goi.pschribER, Maxx, 1308. — La douleur. phénomène cérébral, fonction intellectuelle, en rapport avec le développement de l’intelligence. Un. Ricurr. Action des anesthésiques ; ilssuppriment le souvenir de la douleur. Arrèt du cœur chez les vertébrés décérébrés par l’excilalion du sciatique. Mème symptôme dans l’hypcralgésie psychique, 1309. — Nature de la douleur selon MoczurkowskY ; sou algésimètre. Localisations topographiques de la sensibilité culanée douloureuse, 1304-1312. — Recherches de M. v. Fay sur’la physiologie de la douleur considérée comme un sens spéciul. Les « points de douleur ». Résultats du travail de Naces, sur la sensibilité de la cornée contraires à ceux de v. Laey. Inlerprélalion