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Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/272

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LE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

veau et, de même, celle qui provient des oreilles. D’autre part, à la langue et aux yeux se portaient des nerfs sortis du cerveau (tr). » Le pneuma qui, introduit par la respiration, passe des veines du poumon dans les artères, devient, dans le cœur, l’air vital (rveüux ζωτικὸν), dans le cerveau, l’air psychique (rve5ux goyxév) (De Hippocr. et Plat. plac., Il, vin). Dans la secte médicale des PNEUMATISTES, chez ARÉTÉE comme chez ATHÉNÉE d’Attalie, en CGilicie, au 1° siècle, le pneuma, on le sait, joue un rôle capital dans tous les processus de la vie.

Sur la limite du 1°" et du n° siècles, au temps de l’empereur Trajan, Rufus d’Éphèse décrivit avec une rare précision l’élat des connaissances sur la structure et les fonctions du cerveau. Dans l’intérieur du crâne est contenu l’encéphale, plus volumineux, eu égard au corps, chez l’homme que chez les autres animaux. Des deux méninges, l’une plus épaisse, plus résistante, adhère aux os du crâne ; elle a un mouvement analogue à celui ἀιι ροιι]ς (σφυγμικῶς κινεῖται) ; l’autre, plus mince, est étendue sur l’encéphale. Ces deux enveloppes sont nerveuses (c’est-à-dire fibreuses, vespu- δεις) et membraneuses ; elles jouissent d’une certaine sensibilité (rosés ss aicOnouw Éyouox) et présentent un entrelacement de réseaux. La surface supérieure du cerveau est pulpeuse et visqueuse ; ses renflements et ses anfractuosités lui ont fait donner le nom de variqueuse (xoscadés) ; elle est grise (täheuxos) ; sa surface inférieure et postérieure est dite base ; le prolongement qui prend naissance à la base est le parencéphale (cervelet). Les cavités de l’encéphale ont reçu le nom de ventres ou ventricules (xx) ; la membrane qui revêt intérieurement les ventricules s’appelle tunique choroïde : HÉROPHILE l’appelait méninge choroïde. Du cerveau sortent comme des pousses ou rejetons (apophyses) les nerfs sensitifs et moteurs (νεὕρα αἰσθητικὰ καὶ προαιρετικά), Ρα Ιοβᾳ 1615 nous avons le sentiment et exerçons Ιο πιοιινδιηοπἰ νο]οηίαίγο (διὰ ὧν αἴσθησις καὶ rpcaperixh xs) et par lesquels (1). Εκλδιβτηλτος. ἔχει δὲ ἡ ῥῆσις αὐτοῦ τόνδε τὸν τρύπον’ « ἐθεωροῦμεν δὲ καὶ τὴν φύσιν τοῦ ἐγκεφάλουθ καὶ ) ὁ μὲν ἐγκέφαλος διμερής, χαθάπερ χαὶ τῶν λοιπῶν ζῴων, καὶ κοιλία ἐν ἑκατέρῳ μέρει παραμήχη : τῷ εἴδει κειμένη, συντέτρηντο ὃ̓ αὗται εἰς μίαν κατὰ τὴν συναφὴν τῶν μερῶν : ἐκ δὲ ταύτης ἔφερον εἰς τὴν ἐπεγ- Χρανίδα παλουμένην καὶ ἐκεῖ ἑτέρα ἦν αιχρὰ κοιλία. διαπέφραχτο δὲ ταῖς μήνιγξιν ἔχαστον τῶν μερῶν. ἤ τε γὰρ ἐπεγκρανὶς διαπέφραχτο αὐτὴ καθ’ ἑαυτὴν χαὶ ὃ ἐγκέφαλος παραπλήσιος ὢν νήστει χαὶ πολύπλοχος. πολὺ 8) ἔτι μᾶλλον τούτου ἣ ἐπιγκρανὶς πολλοῖς ἑλιγμοῖς καὶ ποικίέλοις κατεσκεύαστο’ ὥστε μαθεῖν τοῦτο τὸν θεωροῦντα, ὅτι, ὥσπερ ἐπὶ τῶν λοιπῶν ζῴων, ἐλάφου τε χαὶ λαγωοῦ καὶ εἴ τι ἄλλο κατὰ τὸ τρέχειν πολύ τι τῶν λοιπῶν ζώων ὑπεραίρει τοῖς πρὸς ταῦτα Ὑρησίμοις, εὖ χατεσχευασμένοις μυσί τε καὶ νεῦροις, οὕτω κάπὶ ἀνθρώπον, ἐπειδῇ τῶν λοιπῶν ζῴων πολὺ τὸ διανοεῖσθαι περίεστι, πολὺ μᾶλλον τούτων ἐστὶ πολύ- πλοκος. ῆσαν δὲ καὶ ἀποφύσεις τῶν νεύρων πᾶσαι ἀπὸ τοῦ ἐγκεφάλου χαὶ καθ̓ ὅλον εἰπεῖν ἀρχὴ φαίνεται εἶναι τῶν κατὰ τὸ σῶμα ὁ ἐγκέφαλος. ἤ τε γὰρ ἀπὸ τῶν ῥινῶν γιγνομένη αἴσθησις συντέτρητο ἐπὶ τοῦτον καὶ ᾗ ἀπὸ τῶν ὥτων. ἐφέροντο δὲ καὶ ἐπὶ τὴν γλῶσσαν καὶ ἐπὶ τοὺς ὀφθαλμοὺς ἀποφύσεις ἀπὸ τοῦ ἐγκεφάλου. » GrauDur Gavent de Placitis Hippocratis et Platonis libri novem. Recensuit.... Iwanus Muezcen. Lips., 1854. 1, 599-600. VII, 111 (Küux, Goo).