— Bonjour, répondit-elle.
— C’est mon livre que vous tenez là, et je vous prie de vouloir bien me le rendre.
— Oui, c’est votre livre ; mais je ne vous le rendrai qu’à une condition.
— Et laquelle, s’il vous plaît ?
Sur le dos du diable. (p. 164)
— C’est que vous m’emmeniez hors de ce château, et que vous m’épouserez un jour, plus tard.
— Rendez-moi toujours mon livre, puis nous verrons.
— Je vous en prie, promettez-moi de faire ce que je vous demande ; car à présent que j’ai lu dans votre petit livre, j’ai appris des choses qui me font désirer vivement de quitter ce château, le plus tôt possible.
— Si ce que vous dites est vrai, je veux bien vous aider à sortir d’ici, et vous conduire chez mon père.
— Eh bien ! fuyons tout de suite. Mon père et ma mère sont sorciers et prennent toutes les formes qu’ils veulent ; mais je vous dirai ce qu’il faudra faire pour leur échapper, car j’ai lu aussi leurs