NOTES
(1) [Voir p. 3] — Le nom de groac’h ou grac’h signifie proprement vieille femme ; on le donnait aux druidesses qui avaient leurs collèges dans une île voisine des côtes de l’Armorique et appelée pour cela île de Groac’h (dont on a fait par corruption Groais ou Groix). Mais ce nom de groac’h fut, peu à peu, détourné de son sens primitif ; au lieu de désigner une vieille femme, il finit par désigner une femme ayant puissance sur les éléments et habitant au milieu des flots, comme les druidesses de l’île ; en un mot, une sorte de fée des eaux, mais de nature malfaisante, comme toutes les fées bretonnes. Souvestre a entendu répéter plusieurs fois, avec des variantes, le conte de la Groac’h ; chaque conteur plaçant la scène dans un lieu différent et souvent imaginaire, l’auteur du Foyer breton a cru pouvoir choisir l’étang de l’île du Lok.
(2) [Voir p. 5] — Tout le monde sait que celui qui finit une bouteille doit être marié dans l’année ; le chant du coucou annonce aussi aux jeunes filles un mariage avant le retour de l’hiver.
(3) [Voir p. 22] — Les Bretons appellent les champignons, trônes des crapauds.