Page:Souvestre, Laurens de la Barre, Luzel - Contes et légendes de Basse-Bretagne.djvu/78

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comme un oiseau de mer pour reprendre aussi la sienne, et rencontra sur son chemin le mendiant que les trois bissacs chargés d’or retardaient.

En la voyant venir, celui-ci voulut présenter ses plantes magiques ; mais la pierre devenue chrétienne n’était plus soumise aux enchantements du démon, et elle passa brusquement, en écrasant le sorcier comme un insecte.

Bernèz eut, outre ce qu’il avait recueilli lui-même, les trois bissacs du mendiant, et devint ainsi assez riche pour épouser Rozenn et pour élever autant d’enfants que le laouennanik9 a de petits dans sa couvée.


La nichée.