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les derniers bretons.

songe et je l’aime. Ô mon cœur, cette pensée te console dans toutes tes afflictions ! »


Quelquefois le cantique breton revêt une forme moins mystique, prend une allure plus littéraire, et devient une sorte de méditation religieuse plutôt qu’un chant d’église. La pièce suivante est un exemple de cette élégie pieuse, confondue par nos poètes sous le nom général de cantiques.

hommage à dieu dans la solitude.

« Ô le bel enseignement, ô la belle leçon que me donne la solitude ! De quelle joie je sens mon âme inondée !

Loin, loin, maîtres savans, loin de moi ;