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poésies de la bretagne.

geant sur l’étang où on lave ses vêtemens : oh ! avec quel bonheur je baignerais mes yeux dans ses eaux !

» Car la petite bécassine qui fait sa nichée sous la glace du marais a moins de fraîcheur autour d’elle que je n’ai d’amour au fond de mon cœur !

» L’héritière dit à sa mère : — Ma mère ! madame, je vous en supplie, ne me donnez pas au marquis de Mesle ; donnez-moi plutôt à Pennaurün, ou bien au seigneur Salaün !

» Mais donnez-moi plutôt à Kerthomas ; c’est lui qui est le plus aimable ! Il vient souvent dans cette maison, et vous lui permettiez de me faire la cour !