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Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/278

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les derniers bretons.

lit à l’aise, car mon pauvre cour est difficile ;

» Car mon pauvre cœur est difficile !… — J’ai envie d’aller à l’aire neuve.

» — Ô mon fils adoré ! si vous aimez votre mère, vous n’irez pas à l’aire neuve ;

» Car il y a là des gentilshommes de Lamballe, et ils ont résolu de vous tuer.

» — Qu’on le trouve bon ou mauvais, ma mère, j’irai à l’aire neuve.

» Et s’il y a des sonneurs[1], je danserai, et s’il n’y en a pas, je chanterai.

» Le cloarec de Laoudour disait en arrivant à Keryaudet :

  1. Des musiciens.