Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/281

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
279
poésies de la bretagne.

» Je ne me battrai pas avec vous comme un mendiant, messieurs ; mais, pour jouer du sabre, tant qu’il vous plaira.

» Avec chacun d’eux était un sabre nu ; mais dans la main du cloarec il y avait un pen-bas !

» Oh ! dur eût été le cœur qui n’eût pas pleuré en voyant l’aire neuve !

» En voyant dans l’aire neuve l’herbe rougie et le sang des gentilshommes qui ruisselait.

» Mais la penneres de Keryaudet pleurait, et ne trouvait personne pour la consoler.

» Elle ne trouvait personne pour la con-