nable pour les y porter. Aussi, font-ils des chansons depuis trois siècles sans avoir encore trouvé un calembourg. En revanche, ils ont imprimé à ce genre de poésie un cachet d’originalité vraiment nationale. Gracieuses naïvetés, philosophiques hardiesses, mordantes railleries, joyeusetés grivoises ; rien ne manque à la chanson bretonne. Parfois même la rudesse armoricaine perce à travers la strophe rieuse ; le pen-bas se substitue à la marotte, et assomme au lieu de fouetter. Vous pouvez en avoir un exemple dans les Parvenus. Le nombre des chansons bretonnes est immense. Voici les titres de quelques unes : la Chasse aux Perdrix, le Café, la Pipe, le Maréchal, les Parvenus, la Meunière, la Danse et le Curé, le Franc Buveur, les Nourrices.
La Meunière est une petite ode qu’Ana-