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poésies de la bretagne.

les parvenus.

« Chantons quelques couplets ; je les destine à la noblesse ; cette chanson est aussi neuve que ceux qui me l’inspirent ; vipères qui renoncent à leur ancienne robe et qui se parent, sorties des lieux les plus abjects.

» Demoiselles, filles de la bassesse, qui verra sur vos fronts flotter ces bonnets de dentelle, doit vous cracher au visage. Laissez cette parure à la noblesse, faite pour la porter, et conservez le berlinge de vos parens.

» Filles de la canaille, vomies sur la terre par le démon, malgré votre déguisement, est-il quelqu’un qui daigne vous apercevoir, au milieu des tueurs de cochons, des tisse-