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poésies de la bretagne.
duire les vaches au parc : voilà les farauds qui dansent nuit et jour.
» Ô mon Dieu ! quelle patience pourrait résister à un pareil spectacle ! Il n’y a plus de débiteur ruiné qui n’ait une montre dans sa poche, plus de gardeur de pourceaux, d’écorcheur de vaches et de chevaux qui n’ait un pantalon à petit pont, un gilet à fleurs, le chapeau sur l’oreille, et la pipe entre les dents.
» Quatre par quatre, ils viennent saluer leurs maîtresses, le chapeau à la main. — Auriez-vous la bonté… ! Sans en entendre davantage, elles répondent : — Oui. Elles sont si pressées, elles nagent si pleinement dans leur joie !… Si elles osaient, elles inviteraient elles-mêmes les garçons.